La végétalisation urbaine: une solution pour réduire les îlots de chaleur!
Le phénomène d’urbanisation croissante (imperméabilisation des sols, expansion des zones urbanisées…) a induit des évolutions fortes sur le cadre de vie. Les villes sont exposées à un microclimat, où les températures près du sol sont généralement plus chaudes dans le centre qu’en périphérie. Les zones qui présentent des surfaces bitumées et des toitures très importantes montrent, de manière récurrente, de très forts écarts de plus de 10°C avec les espaces naturels alentour. Ce phénomène, appelé îlot de chaleur urbain, apparaît par le remplacement des sols végétalisés et perméables par des bâtiments et des revêtements imperméables qui stockent la chaleur dans les matériaux à forte inertie thermique et, est renforcé par les activités humaines génératrices de chaleur.
D’autre part, nous sommes confrontés à de nouveaux modèles climatiques : températures plus élevées, climat plus sec, épisodes de pluies plus intenses.
La végétation comme outil d’adaptation, tant au micro-climat urbain qu’au changement climatique, offre des perspectives qui dépassent le simple effet paysager.
Augmenter la couverture végétale au sol permet de rafraîchir plus efficacement les rues et réduit la vulnérabilité des populations sensibles. La végétation urbaine (végétation au sol, végétalisation des façades ou végétalisation de toitures) permet de réduire l’usage de la climatisation fortement consommatrice d’énergie.